
Septembre en France, c’est le moment où les directions marketing resserrent leur mix média et arbitrent les canaux pour Q4. En 2025, un nouveau levier fait clairement irruption dans ces comités : les Threads Ads. Après trois mois de tests limités, Meta a ouvert la publicité sur Threads à tous les annonceurs éligibles le 23 avril 2025, transformant ce réseau — longtemps perçu comme un “laboratoire” d’Instagram — en vrai inventaire publicitaire accessible depuis Meta Ads Manager. Pour un marketeur français, cela signifie deux choses très concrètes : un nouvel espace de portée encore peu saturé et la facilité opérationnelle d’un achat unifié (mêmes comptes pub, mêmes signaux, mêmes pixels/conversions). (TechCrunch, Reuters)
Ce déploiement arrive avec un contexte d’audience qui change la donne. Threads a franchi la barre des 400 millions d’utilisateurs actifs mensuels à la mi-août 2025 (contre ~320 M lors de l’annonce d’avril), avec 115,1 M d’utilisateurs actifs quotidiens sur mobile en juin selon Similarweb — une progression à trois chiffres sur un an. Autrement dit, on ne parle plus d’un micro-réseau expérimental : la taille critique est atteinte, et la dynamique de croissance (portée organique + consommation quotidienne) place Threads assez près d’X sur mobile, tout en bénéficiant de l’écosystème Meta pour la monétisation. (9to5Mac, TechCrunch, Social Discovery Insights)
Côté produit publicitaire, Meta a choisi la continuité : Threads est un placement “Feed” dans Ads Manager, coché automatiquement si tu utilises Advantage+ placements. Tu peux l’inclure dans tes campagnes existantes (aux côtés d’Instagram et Facebook) ou l’isoler pour tester budget, créas et KPI de façon plus “propre” — utile quand tu veux mesurer l’incrémentalité de Threads vs. tes placements historiques. Le flux d’achat ne demande pas d’outillage exotique : même interface, même logique de ciblage, même reporting. Bref, barrière à l’entrée quasi nulle pour une marque qui maîtrise déjà Meta. (Facebook)
L’autre élément à surveiller, c’est la maturité des formats et de la brand safety. Meta a commencé par les formats image/vidéo in-feed avec un étiquetage “Sponsored”, puis a accéléré cet été : tests de vidéo ads avec ratios 19:9 ou 1:1 et inventaire filter pour moduler l’adjacence à des contenus plus ou moins sensibles (Expanded/Moderate/Limited), sur un modèle très proche des contrôles déjà disponibles sur Facebook/Instagram. Pour les marques françaises, cela rassure sur deux points E-E-A-T : prévisibilité créative (spécs claires, réutilisation d’actifs IG) et cadre de sûreté (inventaire filter + politiques de monétisation). (The Verge, edelmandxi.com)
Enfin, l’écosystème gagne en transparence. Threads déploie un Account Status Dashboard qui indique les restrictions de compte/contenu et les possibilités d’appel — un mécanisme déjà connu des équipes social media sur Instagram. Pour l’annonceur, c’est un signal positif : la gouvernance de la modération converge avec celle des autres apps Meta, ce qui facilite les workflows d’équipes et d’agences déjà outillées pour ces processus. (The Verge)
Pourquoi regarder Threads Ads maintenant, à la rentrée ? Parce que la combinaison audience en forte hausse + inventaire encore léger + achat unifié crée une fenêtre d’opportunité rare avant les grands pics Q4. Les premières semaines d’un nouveau placement Meta sont, historiquement, celles où l’on observe les CPM les plus compétitifs à volume équivalent, avant que la demande publicitaire ne s’installe. Et comme tu restes dans l’environnement Meta (ciblages, conversions, brand suitability, contrôles d’adjacence), tu peux tester vite, avec des créas adaptées au ton conversationnel de Threads, sans réinventer toute ta stack media. La question n’est plus “est-ce que Threads Ads fonctionne ?”, mais “sur quels objectifs et avec quelles créas Threads peut-il améliorer mon coût incrémental de portée, de trafic qualifié ou de conversions assistées, par rapport à Instagram et TikTok ?”. (TechCrunch, Facebook)

Threads n’est pas une nouvelle console : c’est un placement Feed intégré à Meta Ads Manager. Si tu utilises Advantage+ placements, le flux Threads est coché par défaut ; tu peux aussi l’isoler en manuel pour mesurer proprement son incrémentalité avant de le réintégrer dans un achat agrégé avec Instagram et Facebook. Autrement dit, mêmes comptes pub, mêmes signaux de conversion, pas de pixel exotique : l’entrée sur Threads est quasi-frictionless pour un annonceur déjà Meta. (Facebook)
Les publicités apparaissent dans le flux Threads parmi les posts organiques, avec un libellé “Sponsored”. Meta a déployé au printemps puis renforcé en été les formats image et vidéo en in-feed, pour que l’expérience publicitaire colle au rythme conversationnel de l’app (scroll + réponses). C’est assumé : l’inventaire Threads s’ouvre largement aux annonceurs depuis avril 2025, avec un affichage natif dans le feed. (TechCrunch, Facebook)
Pour viser le confort de lecture dans un feed textuel, pars sur un master carré (1:1) propre pour image et vidéo (≥1080×1080), et ajoute un master 19:9 si ta narration est horizontale (démo, comparatif, scène filmée en largeur). Meta et la presse pro confirment l’ouverture des vidéo-ads avec prises en charge 1:1 et 19:9 sur Threads ; les tableaux d’aide Meta restent la référence pour valider tes exports par placement. En pratique, si ta bibliothèque vient de TikTok (9:16), prévois une adaptation carrée pour préserver lisibilité et stop-scroll. (RouteNote, Facebook)
Threads n’est pas un défilé de Reels : c’est un fil de conversations. Tes meilleures annonces commencent par une phrase-problème ou un point de vue (en texte), enchaînent avec une preuve visuelle immédiate (image/vidéo), puis terminent par un appel clair (“Voir la démo”, “Comparer les modèles”, “Obtenir le guide”). Évite le verbiage marketing et les carrousels surchargés : la lisibilité du premier écran et la cohérence texte-visuel font l’écart en CTR dans un feed où les réponses s’empilent. (Pour l’orga interne, garde tes masters 1:1 comme socle multi-placements et décline à la marge.) (Facebook)
Meta a étendu à Threads ses Inventory Filters (Expanded / Moderate / Limited). Concrètement, tu peux démarrer en Moderate pour un cadre équilibré, passer en Limited si ta marque est sensible (banque, santé, kids), ou ouvrir en Expanded si les CPM s’envolent et que ton secteur le tolère. Le centre Brand Safety & Suitability reste le point de contrôle pour appliquer ces filtres au niveau compte/campagne et garder une cohérence cross-placements. (Facebook)
Depuis mai, Threads déploie un Account Status Dashboard inspiré d’Instagram : tu y vois violations, restrictions et voies de recours. C’est loin d’être un gadget ; en phase de test média, un compte “propre” stabilise la diffusion et rassure les équipes conformité. Calque donc tes routines de gouvernance (revue juridique, wording sensible, purge des créas refusées) sur celles déjà en place pour IG. (Threads)
Pour raisonner en SEO de marque et en média de performance, commence par un ensemble Threads-only (même ciblage, mêmes conversions) afin de mesurer CPM, CTR, CPC, CVR et ROAS assisté propres au placement. Une fois ton coût incrémental balisé, réintègre Threads dans un achat Advantage+ placements pour capter l’optimisation multi-inventaires. Ce phasage est d’autant plus pertinent que l’ouverture mondiale des Threads Ads (avril 2025) a fait grimper l’audience adressable tout en maintenant une pression pub encore raisonnable à la rentrée — une fenêtre où les premiers entrants captent souvent les meilleurs CPM à volume comparable. (TechCrunch, Facebook)
Threads n’est pas un mur de Reels : c’est un fil de réponses et de prises de position. Tes meilleures annonces démarrent comme un post natif : une phrase courte qui pose un problème ou un point de vue (“On paie tous nos CPM trop cher en septembre. Voilà comment je les coupe de 28 %.”), puis une preuve visuelle immédiate (image/vidéo) et, seulement ensuite, l’appel à l’action. Cette écriture “d’abord le sens, ensuite la vente” colle à l’UX du feed et maximise le stop-scroll. Pour cadrer tes essais, rédige trois versions d’accroche : 1) “problème → solution”, 2) “idée reçue → preuve”, 3) “comparatif → verdict”, et garde la plus performante sur 72 h d’A/B test.
Côté specs, Threads supporte un éventail d’aspects de 1.91:1 à 9:16, mais pour ce placement en Feed, tu veux prioriser un master carré 1:1 net (≥ 1080×1080) qui respire dans un flux très textuel. Meta a, en parallèle, ouvert les vidéo-ads et testé des formats 1:1 et 19:9 ; en pratique, le 19:9 est utile quand tu racontes une scène horizontale (comparatif produit, démo “sur table”). Quel que soit le ratio, le premier plan doit poser le bénéfice en une seconde : un geste, une incrustation lisible, un “avant/après” crédible. Évite de recycler tel quel un 9:16 TikTok : recadre, réécris l’overlay, et mets le message clé dans la zone centrale pour préserver la lisibilité en carrée. (Facebook, The Verge, Jon Loomer Digital)
L’image marche très bien sur Threads si tu respectes trois règles : un seul sujet, une typographie lisible (rare et utile), un fond propre. Pense “affiche” : le visuel porte le bénéfice et le texte d’accompagnement (la légende) donne le contexte, la preuve et le lien. Par exemple, en B2B : une capture d’écran très épurée d’un tableau de bord avec une micro-légende qui raconte le gain. En e-commerce : un packshot porté en 1:1, avec une ombre douce et une seule accroche lisible à 100 % sans zoom. Les guides Meta confirment que les placements Feed privilégient carrés ou horizontaux ; garde donc une “bibliothèque 1:1” prête pour Threads. (Jon Loomer Digital)
Le bon recyclage n’est pas un export rapide ; c’est une réécriture. Un 9:16 venu de TikTok doit être pensé pour 1:1 : recadrage, nouvelle accroche texte en haut de la légende (2 lignes max avant coupure), overlay raccourci (6–8 mots), fin sur un call to action écrit “comme un post” (“Voir la démo”, “Comparer les modèles”, “Télécharger le guide”). Si tu viens d’Instagram, évite les carrousels très denses : préfère une image forte + un texte qui déroule. Les ressources métier et l’aide Meta sur ratios par placement restent ton garde-fou pour exporter sans erreurs. (Facebook, Jon Loomer Digital)
1) Problème → Solution (e-commerce)
Accroche : “Le jean qui tombe à la taille ? On a fini par régler ça.”
Visuel : essayage 1:1, ceinture ajustable visible, main qui montre le système.
Légende : une phrase sur le confort + renvoi vers guide des tailles.
CTA : “Voir le guide en 10 s”.
2) Idée reçue → Preuve (B2B SaaS)
Accroche : “Non, réduire le churn n’oblige pas à baisser les prix.”
Visuel : courbe avant/après (maquette claire), flèches et delta.
Légende : 2 phrases de contexte + “Étude complète →”.
CTA : “Télécharger le playbook”.
3) Comparatif honnête → Verdict (app mobile)
Accroche : “On a comparé 3 apps de budget sur un mois (sans tricher).”
Visuel : grille 1:1, 3 captures réelles recadrées.
Légende : “Ce qu’on gagne / ce qu’on perd avec chacune”.
CTA : “Voir la démo de 20 s”.
Sur Threads, le texte d’annonce est lu. Si tu promets “-28 % sur le CPA en 14 jours”, on doit voir l’élément qui prouve (graphique, test A/B, capture d’Ads Manager anonymisée). Si tu dis “zéro résidu gras”, on doit voir la texture. Ce principe d’alignement réduit immédiatement le coût par clic et améliore le temps passé sur l’annonce, car l’utilisateur n’a pas l’impression d’un message “léger” ou hors-sol. Profite aussi du fait que Meta étiquette clairement les posts sponsorisés : tu ne peux pas te cacher, donc autant assumer l’utilité dès la première ligne. (The Verge)
Le lancement d’un nouveau placement peut inquiéter les équipes conformité. Threads reprend les Inventory Filters (Expanded/Moderate/Limited) et déploie un Account Status Dashboard pour voir d’un coup d’œil restrictions et voies d’appel. Commence en Moderate le temps d’étalonner, bascule en Limited si ta verticale est sensible, et ne passe en Expanded que si tes CPM dérapent et que ta marque le tolère. Ce cadre, déjà familier aux équipes Instagram/Facebook, sécurise l’onboarding créatif et évite les blocages surprises. (smk.co, Threads)
Reste simple : juge d’abord sur CTR et qualité du premier écran (variation de scroll-stop), puis regarde CPC, CVR, ROAS assisté au niveau placement. Un protocole efficace : 3 accroches × 2 visuels (1:1) sur 72 h, tu élimines les deux moins bonnes, puis tu réécris l’accroche gagnante en version “comparatif” et “preuve chiffrée”. Une fois le winner défini, tu réintègres Threads dans un ensemble multi-placements pour capter l’optimisation agrégée Meta. L’ouverture globale d’avril 2025 offre justement un volume suffisant pour lire ces écarts sans injecter des budgets disproportionnés. (Reuters)
L’avantage opérationnel de Threads, c’est l’achat unifié dans Meta Ads Manager : même compte pub, mêmes signaux, même pixel/conversions. Concrètement, tu peux allouer un budget test dédié à un ou plusieurs ensembles Threads-only pour lire l’incrémentalité du placement avant de le réintégrer dans un achat Advantage+ placements. Au démarrage, vise une enveloppe qui permette de sortir du bruit statistique sur 10 à 14 jours (plutôt que des micro-budgets journaliers qui n’enseignent rien). N’oublie pas qu’en Advantage+ placements, Threads peut être coché par défaut ; si tu veux vraiment mesurer, isole-le d’abord, puis rouvre les vannes multi-placements une fois tes repères posés. (January Digital, TechCrunch)
Les premiers mois d’un placement Meta apportent souvent des CPM compétitifs parce que la demande publicitaire grimpe plus lentement que l’audience. En avril 2025, Meta a officiellement ouvert les Threads Ads à tous les annonceurs éligibles, avec un flux Feed natif et les mêmes contrôles de brand safety qu’Instagram/Facebook. Cela crée une fenêtre où la pression pub reste modérée à la rentrée : tu peux donc acheter de la portée incrémentale à coût correct, à condition de travailler des créas lisibles pour un feed conversationnel (1:1 prioritaire, 19:9 si narration horizontale). L’objectif du test est d’observer coût par mille et coût par clic propres à Threads, pas de battre Instagram sur tous les KPIs dès J+3. (Facebook, Social Media Today)
Commence par l’arrêt de scroll et l’adéquation texte/visuel : le CTR et le taux d’interaction te diront vite si l’accroche “sonne post” ou “sonne pub”. En trafic/conversion, regarde CPC, CVR et coût par résultat au niveau du placement, pas uniquement en agrégé. Si ton CTR est correct mais que la CVR décroche, le problème est rarement Threads en soi : vérifie promesse ↔ landing, vitesse, message-marché. Les specs et la nature du placement en Feed Threads ont été confirmées par Meta (et la presse pro) au printemps : elles privilégient des assets image/vidéo lisibles en 1:1, au service d’un texte d’annonce plus “conversation”. (TechCrunch, The Verge)
Un test sérieux suit deux temps. Temps 1 : A/B. Tu compares un ensemble Threads-only (mêmes ciblages, même optimisation) à un ensemble jumeau sans Threads pour lire des écarts de CPM, CTR, CPC, CVR et coût par résultat. Temps 2 : Lift. Si ton volume le permet, tu passes sur un Conversion Lift dans l’onglet Experiments (groupes exposés vs holdout), qui répond à la vraie question : combien de conversions en plus quand Threads est ouvert, toutes choses égales par ailleurs. Meta documente précisément les tests d’incrémentalité et les prérequis (volume, durée, configuration). C’est la voie royale pour éviter l’auto-attribution et quantifier la valeur ajoutée causale du placement. (Facebook)
Phase 1 (J+0 à J+7) : un ensemble Threads-only en 1:1 + 19:9, 3 accroches × 2 créas, ciblage identique à Instagram pour limiter les biais. Tu lis CTR/CPC/CVR et tu conserves la meilleure paire accroche/visuel. Phase 2 (J+8 à J+14) : tu passes en duel contrôlé (Threads-only vs no-Threads) pour mesurer le coût par résultat incrémental. Phase 3 (J+15 à J+21) : si le volume suit, Conversion Lift sur une campagne regroupant tes ensembles Threads les plus stables. Le résultat t’indique si Threads crée des conversions (lift>0) ou déplace des conversions (lift≈0), et à quel coût par incrément tu achètes. (Facebook)
Ne tombe pas dans le piège des comparaisons “brutes”. Sur Instagram, une part du volume vient de Reels/Stories où le code créatif est différent ; sur TikTok, l’ADN est short-form portrait. Threads, lui, est un feed de conversation : tu dois juger la portée utile (CPM/CTR) et la valeur business (coût par incrément et ROAS assisté) à ton objectif. Comme l’ouverture globale des Threads Ads date d’avril 2025 et que l’audience dépasse désormais 400 M MAU avec 115,1 M DAU mobile en juin, le placement a atteint une taille critique pour des lectures robustes, y compris en France. La vraie décision n’est pas “Threads est-il meilleur qu’Instagram/TikTok ?”, mais “à budget constant, quel mix maximise mon volume incrémental à coût maîtrisé ?”. (TechCrunch, Engadget)
L’ouverture des Threads Ads s’est faite avec les Inventory Filters (Expanded/Moderate/Limited) et un Account Status Dashboard sur le modèle Instagram. Travaille en Moderate par défaut, resserre en Limited si tu es dans une verticale sensible, et surveille l’état de compte pour éviter les baisses de diffusion inexpliquées. Les communiqués officiels et la presse pro ont confirmé ces dispositifs lors du déploiement global d’avril–mai 2025. (Facebook, Social Media Today, The Verge)
Le premier mois sert à valider que Threads Ads peut générer de la portée utile et des clics qualifiés dans un feed conversationnel. Commence par un setup isolé : un ou deux ensembles Threads-only dans Meta Ads Manager, même pixel et mêmes événements de conversion que tes campagnes Instagram, afin de comparer des indicateurs homogènes. Travaille avec deux masters créatifs seulement — 1:1 carré pour la lisibilité native, 19:9 si tu as une narration horizontale (comparatif, démo “sur table”) — et écris tes accroches comme de vrais posts (phrase-problème, prise de position, promesse claire), pas comme des slogans. L’objectif de ces 30 jours est modeste et précis : stabiliser le CTR, ramener un CPC soutenable et vérifier qu’une partie du trafic convertit à un coût raisonnable (ou assiste la conversion) lorsque la promesse de l’annonce est reprise sur la landing.
Surveille trois points chaque semaine : 1) arrêt de scroll (CTR, temps d’exposition du premier écran), 2) adéquation texte↔visuel (taux d’interaction et clics), 3) cohérence promesse↔LP (CVR et coût par résultat au niveau du placement Threads). Si la performance est erratique, le problème vient souvent du formatage créatif et non du placement : recadre tes vidéos en 1:1, raccourcis l’overlay, fais apparaître la preuve (avant/après, démo, chiffre) dès la première seconde, puis ré-écris l’accroche pour qu’elle “sonne post”. N’oublie pas que Threads est un placement Feed ouvert à tous depuis avril 2025 : l’entrée est simple (achat unifié, mêmes contrôles de brand safety), mais le code culturel n’est pas celui d’un Reels.
Une fois le CTR et le CPC stabilisés, tu peux augmenter doucement la pression : +20 à +30 % de budget par semaine tant que le coût par résultat reste dans la zone. Garde 2–3 ensembles maximum pour éviter la dilution d’apprentissage, et alimente-les en nouvelles variantes d’accroches et de premiers plans (une nouveauté par ensemble chaque semaine suffit souvent). C’est le moment d’introduire un A/B contrôle : un groupe Threads-only face à un groupe sans Threads mais identique par ailleurs (mêmes ciblages, mêmes créas exportées dans leurs formats natifs). Tu mesures alors la valeur incrémentale : CPM, CTR, CPC, CVR et coût par résultat incrémental propre à Threads.
Parallèlement, verrouille la brand safety avec l’Inventory Filter (Moderate par défaut, Limited si tu es en verticales sensibles) et garde un œil sur le nouvel Account Status : un compte propre évite les surprises de diffusion en phase d’apprentissage. Si tu vises une lecture causale, bascule ton test dans Experiments → Conversion Lift dès que le volume le permet : tu quantifies enfin “combien de conversions en plus” génère Threads à paramètres constants, ce qui t’évite d’arbitrer au feeling. Les ouvertures officielles et dispositifs (inventory filter, status) ont été détaillés par Meta au printemps/été 2025, ce qui rend la phase 60 jours opérationnelle pour les équipes déjà rodées à IG/FB.
Au troisième mois, tu passes de l’essai au process. Sélectionne un format signature par offre (ex. “comparatif honnête 1:1” pour le SaaS, “démo avant/après” pour l’e-commerce) et installe une routine d’itération : chaque semaine, 1 nouvelle accroche et 1 nouveau premier plan sur l’asset phare ; chaque quinzaine, une revue des meilleures paires accroche×visuel. Une fois le coût par incrément balisé et acceptable, réintègre Threads dans un achat multi-placements via Advantage+ placements pour profiter de l’optimisation agrégée de Meta (réallocation automatique, signaux croisés), tout en gardant un petit ensemble Threads-only en “veille” pour continuer à lire la perf native du placement.
Prépare Q4 avec une checklist éditoriale spécifique Threads : masters 1:1 à jour, versions 19:9 lorsqu’un récit horizontal s’impose, légendes conversationnelles (deux lignes fortes avant coupure), preuves visuelles cohérentes avec la promesse, LP alignée (même vocabulaire, même bénéfice). Du côté des contrôles, garde l’Inventory Filter sur Moderate/Limited selon ta marque et surveille l’Account Status pour éviter toute fluctuation de reach en période de pic. L’intérêt d’un placement Feed récent, accessible depuis avril 2025, c’est qu’il reste encore peu saturé à la rentrée tout en bénéficiant de l’outillage Meta ; ton enjeu à 90 jours, c’est de transformer cette fenêtre en volume rentable et prévisible.
Un rapport utile n’empile pas des courbes : il répond à trois questions. 1) Quel est le coût par incrément de Threads à objectif donné (leads, ventes, visites qualifiées) et comment se compare-t-il à Instagram/TikTok ? 2) Quelles structures d’accroche et de premier plan ont gagné, et pourquoi (exemples visuels + métriques) ? 3) Que se passe-t-il quand on réintègre Threads en Advantage+ placements (ROAS global, stabilité, arbitrage de budget) ? En formulant la décision ainsi, tu évites le faux débat “Threads vs Instagram” et tu raisonnes en mix optimal sous contrainte de coût par incrément et de ROAS global.
Threads coche les trois cases d’un bon placement de rentrée : accès simple (achat unifié dans Ads Manager), audience en forte croissance (400 M MAU ; 115 M DAU mobile en juin) et cadre brand safety familier (Inventory Filter). La stratégie gagnante est pragmatique : isoler l’incrémentalité en “Threads-only”, adapter la créa au ton conversationnel (texte qui sonne “post”, preuve visuelle immédiate), puis réintégrer en Advantage+ placements si le coût par incrément est compétitif. En procédant ainsi, tu transformes une nouvelle inventory en volume rentable pour Q4, sans complexifier ta stack.
Oui. Depuis le 23 avril 2025, Meta a ouvert la publicité sur Threads à tous les annonceurs éligibles au niveau mondial. Concrètement, Threads apparaît comme placement “Feed” dans Meta Ads Manager — tu peux l’activer seul pour tester ou l’inclure via Advantage+ placements avec Facebook et Instagram. La page d’aide « About Ads in Threads » et la doc placements confirment cette intégration native dans l’écosystème Meta.
Oui, la taille critique est atteinte. En août 2025, Threads a dépassé 400 millions de MAU ; côté usage quotidien mobile, 115,1 M de DAU ont été mesurés en juin 2025 (données Similarweb), plaçant Threads au coude-à-coude avec X sur mobile. Pour un annonceur, cela signifie : volume suffisant pour tester CPM/CTR/CPC/CVR et lire l’incrémentalité du placement à budget raisonnable.
Threads sert des publicités image et vidéo in-feed avec le libellé “Sponsored”. Tu les déclares comme n’importe quel asset Meta (mêmes comptes pub, mêmes conversions) et tu peux démarrer en Threads-only pour isoler les KPI avant de réintégrer le placement dans un achat agrégé. Les pages officielles « Ads in Threads » et « Ad Placements » détaillent ce fonctionnement.
Oui. Meta a étendu aux Threads Ads son Inventory Filter (Expanded / Moderate / Limited) afin d’ajuster l’adjacence selon la sensibilité de ta marque — le même cadre que sur Facebook et Instagram. Pour un test de rentrée, démarre en Moderate, puis durcis en Limited si nécessaire.