
Depuis le 6 août 2025, Instagram a ajouté Friend Map (aussi appelée “Instagram Map”) : une carte qui permet de partager sa localisation avec des amis choisis directement depuis l’appli. Meta insiste : la fonctionnalité est désactivée par défaut (opt-in), vous décidez qui peut voir votre “dernière localisation active”, et vous pouvez l’éteindre à tout moment. L’update arrive avec deux autres nouveautés (« Reposts » et un onglet Friends dans Reels), pensées pour rendre les échanges plus sociaux… mais la vie privée est au centre des débats. (À propos de Facebook)

Friend Map n’expose pas votre position à tout le monde : elle se loge dans l’onglet Messages (icône carte en haut), et ne montre votre dernière localisation qu’aux personnes que vous avez explicitement autorisées (amis, close friends, liste personnalisée, ou « personne »). Instagram précise que la position se met à jour quand vous ouvrez l’app (ou quand vous y revenez en arrière-plan) et qu’on peut stopper le partage à tout moment. En pratique, c’est un opt-in fin, avec des options d’exclusion de lieux ou de personnes. (À propos de Facebook)
Dans l’interface, le parcours type est simple : ouvrir les DM, toucher l’icône Map, puis accéder aux Paramètres de la carte pour choisir le niveau de partage (jusqu’à “Personne”). Plusieurs médias tech ont détaillé cette bascule, avec la même recommandation : vérifier vos réglages et, en cas de doute, désactiver. (The Verge, Engadget, The Washington Post)
Là où Snap Map s’est installé dans une culture “amis proches”, Instagram est plus ouvert (profils publics, réseau étendu). Résultat : la fonctionnalité a déclenché une levée de boucliers. Un collectif bipartite de 37 procureurs généraux américains a écrit à Instagram pour demander des garde-fous renforcés : interdire le partage aux mineurs, alertes claires pour les adultes, et un opt-out simple à tout moment. Les autorités invoquent des risques concrets pour les enfants, et les personnes victimes de violences ou de stalking. Instagram répond que la carte est off par défaut, qu’elle affiche des notifications explicatives, et que les parents disposent d’outils pour la bloquer sur les comptes ados. (nmdoj.gov, ourmidland.com, My Journal Courier)
Au-delà du cadre légal, la presse met en garde contre des usages indésirables : traque (quand on partage trop finement), doxxing d’adresses privées, ou encore pression sociale à “rallumer” la position pour « rester dans la boucle ». Là encore, les conseils convergent : garder le contrôle, limiter la visibilité à un petit cercle, et couper totalement si l’on n’en a pas l’usage. (Realtor, TechRadar)
Dans sa version publique, Instagram parle de “last active location” : on n’est pas sur un point GPS en streaming permanent, mais sur une position actualisée lors de l’activité dans l’app. Le réglage reste granulaire : tout le monde (amis), Close Friends, amis sélectionnés, ou Personne. Et vous pouvez exclure des lieux sensibles (domicile, travail) ou des personnes spécifiques. En cas d’hésitation, choisissez “Personne” : plusieurs rédactions grand public et tech détaillent d’ailleurs la marche à suivre pour la mettre sur off immédiatement. (À propos de Facebook, The Verge)
Côté usage positif, Friend Map peut booster des rencontres IRL (événements, boutiques, pop-ups) entre amis mutuels ; combinée au nouvel onglet Friends dans Reels, elle pousse un partage plus privé de contenus. Mais pour les marques et créateurs, la prudence s’impose : éviter d’inciter un public large à activer le partage de position, préférer des call-to-action neutres (« ajouter à ses lieux », « enregistrer l’event ») et éduquer sur les réglages de confidentialité. L’intérêt marketing n’excuse pas de mettre les utilisateurs en risque — et la mauvaise presse peut coûter cher. (À propos de Facebook)
Même si cet article n’est pas un tuto, voici le chemin rapide résumé par plusieurs médias : DMs → Map → roue dentée → “Who can see your location” → “No one” → Update. Vous pouvez aussi révoquer l’accès “Localisation” dans les réglages iOS/Android si vous voulez être totalement hors-carte. (The Verge, Engadget)
Non. C’est opt-in : vous devez l’activer vous-même et vous pouvez la désactiver à tout moment. (À propos de Facebook)